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Intervention auprès des assistantes maternelles

intervention de l'association France Bébé Secoué auprès des assistantes maternelles du supnaafam unsa

Intervention auprès des assistantes maternelles ou familiales du Supnaafam-Unsa

Le SUPNAAFAM-UNSA a tenu le 06/07/2024 une visioconférence sur les symptômes du bébé secoué (SBS) pour l’ensemble de ses adhérents de France.

Celle-ci a été animée par Mr Bertrand Gimonet personnellement touché par le sujet et qui a créé l’association France Bébé Secoué pour prévenir et briser ce tabou qu’est cette maltraitance.

Le SBS concerne au premier plan les professionnelles de la petite enfance : assistantes maternelles ou familiales. 

L’exposé fait du SBS a été particulièrement complet et a mis en valeur certaines réalités. 

Les thèmes suivants ont été abordés :

  • les pleurs du bébé
  • la gestion de la colère
  • le SBS
  • la prévention

Les vidéos diffusées lors de la visioconférence ont été glaçantes mais néanmoins réalistes.

Il en est ressorti que :

  • le SBS concerne en majorité les bébés de moins d’un an. 
  • plus de 10% des bébés décèdent
  • 75% des bébés secoués auront des conséquences irréversibles
  • dans plus de la moitié des cas, le secouement est réitéré

 Comment éviter le risque de secouer ?

Les pleurs sont un des terreaux favorisant l’incompréhension et la montée du stress de l’adulte amenant au geste de violence qu’est le syndrome du bébé secoué. 

Pour les professionnelles que nous sommes la prévention demeure le facteur essentiel pour lutter contre le SBS. La connaissance des mécanismes et des lésions invalide certaines idées préconçues sur le sujet. Le SBS correspond à un geste très spécifique de la part de l’adulte et ne peut en aucun cas, être confondu avec les conséquences d’un jeu.

Les formations permettent une meilleure connaissance de soi et de ses limites qui sont propres à chacun concernant la gestion du stress et de sa colère face à des pleurs de bébé

Savoir identifier son stress et sa colère est important. Il faut réfléchir en amont et savoir comment nous réagissons face aux facteurs du stress, aux pleurs d’un bébé et identifier comment nos réactions s’exprimeront : violences physiques ou verbales ?

Connaître ses limites est l’axe majeur de prévention afin d’éviter cet acte de violence qu’est secouer un bébé. Rappelons que secouer est un acte de maltraitance conduisant au décès ou au handicap à vie

Ces situations sont propres à chacun et le plus important est de savoir les anticiper.

Quel comportement à adopter face au risque de secouer un bébé ?

Mettre en sécurité un bébé devient alors vital et savoir également demander de l’aide à son entourage, à la PMI (Protection Maternelle Infantile), aux RPE (Relais Petite Enfance) ou à son professionnel de santé.

Lors de l’accueil de l’enfant, si l’état de santé alerte la professionnelle de la petite enfance, celle-ci peut conseiller aux parents de consulter un médecin. Elle notifie son observation sur la feuille de présence et informe par mail sa référente.

Vous êtes témoin d’un secouement, le signalement aux autorités compétentes est d’une importance capitale, ne pas le faire rend complice. 

Le sujet est toujours tabou pour de nombreuses personnes. Mais libérer la parole permettra de faire des progrès sur le sujet.

Nous remercions toutes les personnes qui ont participé à cette visioconférence ainsi que Bertrand Gimonet qui a gracieusement animé cette intervention et les membres de son association qui étaient présentes Maëva Ramella Cravaro, Floriane Tité et Béatrice Paul.

Le bureau du Supnaafam-Unsa

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